On nous introduit tout d’abord dans une conversation sarcastique entre les deux personnages principaux, soeur et frère, qui se dirigent vers la maison de leurs parents. Puis, on comprend vite que l’action prendra place dans ce patelin.
J’aime la formule qui veut qu’on lance l’action dans un lieu qui leur est inconnu, mystérieux et désert. De plus, il n’y a que deux personnages principaux donc pas question de meurtres en série ni de tueur secret mais probablement beaucoup de suspense. Je dirais que, jusqu’au tiers, environ, du film, le rythme respecte cette règle. Puis, à partir du moment où nos héros prennent l’initiative d’anéantir l’individu mystérieux pour se rendre compte qu’ils ont failli, le film prend les allures d’un film de monstre typique à tel point que j’avais l’impression de regarder Aliens. Ce nouveau virevoltement restera jusqu’à la fin.
La première partie est excellente. Le suspense est bien planifié. Ce qui m’a le plus amusé du film, c’est le véhicule militaire antique que la créature conduit: un véhicule blindé qui ressemble à la fois à un camion et à une locomotive. L’arme assignée au tueur est une hache, mais pas n’importe laquelle. C’est dommage qu’elle n'apparaisse que dans une seule scène.
Les deux majeurs détails qui m’ont déplu sont tout ce qui vient après qu’on comprenne que l’individu n’est pas un simple individu et la stupidité paranormale des deux héros. J’ai cru que Darryl était le seul imbécile des deux lorsque sa soeur tentait de l’empêcher de s’aventurer dans la terre pour s’assurer que les cadavres étaient bel et bien morts. Mais lorsqu’il lui demanda, à titre d’argument, comment elle se sentirait si c’était elle la victime et qu’elle accepta d’aller y jeter un coup d’oeil, je changeai d’idée. À quelques autres reprises, on a droit à d’autres choses illogiques du genre. Mieux vaut laisser sa logique de coté lorsque l'on regarde Jeepers Creepers.
Ce qui était impertinent mais qui plaira peut-être à certain, c’est les pirouettes acrobatiques que la créature réussi à performer malgré le fait qu’on apprenne que la créature n’est vraiment qu’une bête déguisée en homme. D’un autre coté, ça contraste avec ce qu’on a l’habitude de voir au grand écran en termes d’horreur.
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