Si ce n'était que de la domestique nue, Pinocchio's Revenge mériterait un applaudissement. Au lieu de ça, on passe une sale heure à attendre que ce Chucky en devenir marche, bouge la tête ou même juste les yeux. Et lorsque ce tat de bois commence à se donner un attitude, on comprend qu'il est un fan insurmontable de Child's Play. Non seulement transperce-t-il les portes à coups de couteau, il fend même la main de la mère comme si c'était de la guimauve.
On ne nous explique jamais s'il est possédé par l'esprit du tueur ou du jeune garçon, on ne nous dit jamais vraiment quel est son but, sa personnalité n'est pas exploitée... en fait on ne nous donne pas grand chose. Et alors que les dernières minutes du films nous donnent enfin une lueur d'espoir, c'est vite interrompu par une révélation et conclusion idiote et illogique.
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