Cette addition dans la série est celle qui joue le plus dans la subtilité et qui, donc, s'éloigne le plus de ce qu'on en connait. Parce que les pouvoirs de Pinhead et des Cenobites ont une portée indéterminée, le film ne trahit pas la logique des cinq précédents. Hellraiser: Inferno sert un peu de calque à celui-ci, passant sans cesse du rêve à un semblant de vérité.
La présence de Pinhead et de ses auxiliaires est de courte durée. Le scénario se serait même tenu sans eux. C'est le genre de film qui devrait se démêler à mesure qu'il avance mais c'est tout le contraire qui se produit. La conclusion explique, en une piêtre excuse, ce phénomène mais ce n'est pas le style de récapitulation qui vous décroche un sourire. En fait, c'est le genre d'éclaircissement qui se voit venir de loin mais qu'on se chasse de l'esprit parce qu'elle est trop naïve et parce qu'elle est parsemée de paradoxes. Le retour de Kristy (héroïne des deux premiers Hellraiser) se résume en une présence à l'écran de moins de cinq minutes.
La violence est au rendez-vous, les acteurs sont bons, les sauts de réalité et les retours en arrières sont bien orchestrés mais s'avèrent répétitifs.
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