








Random Review

|
Bête, La |
|
Une dame américaine, Virginia, et sa nièce héritière Lucy, se rendent dans un château de France qu’habitent le Marquis de l’Espérance et ses enfants. Cette dernière planifie se fiancer avec Mathurin, le fils du Marquis.
On dit du château dans lequel séjournerons les deux invitées qu’il serait hanté. La rumeur est niée et vite tournée à la blague par les occupants.
Tiffany, la jeune fille du Marquis, couche régulièrement avec le serviteur à l’insu de son père. Le cardinal, lui, démontre un intérêt douteux envers les jeunes adolescents. Pour sa part, le Marquis donne encore, à ce jour, son bain à Mathurin, maintenant adulte, et lui fait la barbe. Lucy a aussi sa part de secrets et de « pêchés mignons » ; les animaux et leur manière de s’accoupler l’excitent. Elle ne fait pas que les prendre en photo à l’acte ; la nuit venue, elle en rêve.
Elle rêve qu’elle est en proie à une bête. La bête veut s’accoupler. Elle la poursuit et lui déchire les vêtements. Elle réussit à se réveiller que pour y replonger quelques minutes ensuite. Le cauchemar récurrent se transforme peu à peu en un rêve érotique.
|
|
Critique
|
Acteurs
    
Déroulement
    
Qualité
    
Originalité
   
|
La bête, ce film français qui aborde plus d’un tabou et se refuse à toute censure, fût banni pendant près de 25 ans. Cult Epics prend une fois de plus l’initiative et nous offre trois versions de ce film culte, sur trois DVD, notamment sous-titré et doublé en anglais.
Difficile à offenser mais facile à désintéresser, je dois avouer avoir été à plusieurs reprises confus pendant le film. Premièrement, sa première moitié agit exactement comme un drame de mœurs et lambine quelque peu. Puis, les paroles laissent place aux gestes et l’heure de la débauche sonne.
Masturbation, coït, copulation animale et bestialité constituent réellement le plat principal de La bête. La bonne nouvelle, c’est qu’il est difficile de prendre tout cela au sérieux et d’être outré, particulièrement dans le cas de la bête en question. Elle éjacule perpétuellement avant même de passer à l’acte, son membre ressemble à un morceau de plastique noir, et la bête, elle, n’est qu’un homme vêtu d’un costume d’ours. Walerian Borowczyk, réalisateur et auteur, réussit quand même à rendre ses relations sexuelles « saines » très sensuelles et ses scènes de déviance plus drôles que troublantes, gracieuseté de prétextes, costumes et effets spéciaux douteux. Les acteurs principaux, pour leur part, servent de parasol à ceux qui importent moins mais s’en sortent plutôt bien avec le scénario qui leur est servi.
Il est possible de noter les quelques éléments qui ont influencé le rêve de Lucy pendant son séjour au château. Elle manifeste de l’intérêt pour certains lieux et situations en les immortalisant avec son appareil photo à sa première journée. C’est au fond un peu de cette façon que se génèrent les rêves ; ils sont souvent remués par le subconscients, basés sur des conditions existantes ou des choses marquantes vécues pendant l’éveil. C’est l’aspect de ce film que j’ai trouvé le plus intéressant. De plus, il donne lieu à un retournement un peu facile à prévoir, mais bienvenu.
|
|
En Bref
|
 Achetez-moi!
|
Aspects mémorables
-
Personnages mémorables
-
Année de parution: 1975
Type de film:
Horreur - Gothisme - Monstres - Fantaisie - Drame - Historique - Taboos - Sexualité - Nudité
Films de catégories similaires : I Spit on Your Grave Savage Vengeance Scream For Me In a Glass Cage Hillside Strangler, The
|
|
|
|
|
Lisez cet article en anglais
Back
|
|